Nous n'en voyons pas beaucoup des vieux gréements sur la rade. Y'a bien une armada, tous les ... quatre ans, voire plus... et sinon dans les parages, au mieux, y'a les petits chaluts ou de vieux pointus. Qui se font rares. Malgré des pontons, gavés de barquettes à moteurs, double moteurs, triple moteurs. A croire que les gens ne veulent que s'équiper de motrices pour leur fameuse virée en mer, annuelle. On leur mettrait un TGV aquatique qu'ils adoreraient... Passons, v'la que j'vous présente LA Olda. Vaillant deux mats. Mais vilaine proue! Elle fout un peu les choquottes en l'occurrence, la Olda. On croirait à une succube cruficiée à l'avant du bateau. Ce pourquoi, je ne vous l'ai pas mise en gros plan. Elle ne me plaisait pas. Pas du tout. Vous pouvez appeler ça de la jalousie féminine, si vous voulait. Mais je vous ai messieurs, dames, évité une frayeur. Pour le reste, et toutefois, l'essentiel, j'voulais profiter de cette azurée lumière de dimanche pour vous porter quelques vues du quasi seul gréement d'ici... ... Pour gouverne, vous aurez eu la complète, si je tape Olda sur Google, j'y lis que Olda serait un néologisme espérento, tiré du mot anglais old, voulant signifié aussi pour les potos de Ludwik Lejzer Zamenhof ( daddy of esperanto ) : vieux, ancien. Ca lui va bien; au gréement, comme à la succube sur sa proue... Ils sont fortiches ces "Espérentossimimiens"... Bon vent!
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